Les fusions transfrontalières sont les paramètres déterminant des investissements directs étrangers (IDE) dans le Marché Commun de l'Afrique Orientale et Australe (COMESA).

Le rôle des fusions transfrontalières dans la zone COMESA :

Willard Mwemba, responsable des fusions et acquisitions de la "COMESA Competition Commission", a déclaré au forum régional à Nairobi que l'agence de surveillance régionale avait été notifiée de plus de 220 transactions entre 2013 et juillet 2019 et que "Les fusions témoignent de l'attractivité croissante de la région en tant que destination pour les investissements, à la fois au sein du COMESA et à l'extérieur de celui-ci".

Le bloc commercial du COMESA qui se compose de 21 membres a vu ses investissements en installations nouvelles baissé au cours des dernières années et les spécialistes ont constaté que la forme la plus courante d’investissement est la fusion. 

Les raisons de la naissance des fusions :

Selon le même responsable M. Mwemba, il existe des preuves empiriques selon lesquelles les sociétés transnationales sont plus susceptibles d'investir dans un pays où la loi sur la concurrence est solide, car elles garantissent l'égalité des conditions de concurrence et la sécurité.

Les politiques de libéralisations financières, les accords régionaux et les politiques gouvernementales ont participé fortement à augmenter durant ces deux dernières décennies, les fusions et les acquisitions transfrontalières (fusion et acquisition entre 2 sociétés qui se trouvent sur 2 états distincts).

Tous les secteurs sont touchés : 

Les activités de fusions et acquisitions sont passées des secteurs dits traditionnels tels que la construction vers les secteurs dits émergents comme l'énergie, les services bancaires et financiers et les technologies de l'information et de la communication (TIC).