La découverte dans la région de BirAllah en Mauritanie du puits ORCA 1 par l'entreprise américaine Kosmos Energy et ses partenaires (les britanniques BP et la Société mauritanienne des hydrocarbures et de patrimoine routier) ouvre la voie à un projet de Gaz Naturel Liquéfié (GNL) autonome en Mauritanie. 

Ce puit vient compléter le projet de GNL flottant Tortue / Ahmeyim déjà en cours de développement par les deux sociétés dans le sud du pays et basé sur des réserves à cheval sur  la frontière maritime Mauritanie-Sénégal ayant comme réserve environ 424,75 milliards de m3 de gaz. Ce projet est prévu pour 2022/ 2023 et qui entre dans le cadre de la ratification entre le Sénégal et la Mauritanie d'un projet de loi définissant les activités pétrolières entre les deux pays signé le 9 février 2018 à Nouakchott.

L'exploitation de ce gaz sera destiné à l'exportation et à la consommation domestique de la Mauritanie et du Sénégal.

ORCA 1 : une richesse pour le bassin

Orca-1 est la plus grande découverte d’hydrocarbures en eaux profondes au monde cette année. 

Il s’agit du 9ème puits foré successivement par les partenaires de la tendance gazière entre la Mauritanie et le Sénégal long de 400 km, à atteindre des quantités commercialement prometteuses.

Il est situé à environ 125 km  au large du pays 

Kosmos prend la tête de l'exploration des licences qu'elle partage avec l'actionnaire majoritaire et l'opérateur BP, ainsi qu'avec la société d'hydrocarbures de l'État concerné dans les deux pays.

Sur la base des émissions initiales, Kosmos estime que le prospect Orca a un gaz moyen initialement en place de 13 billions de pieds cube de gaz. 

En plus de la découverte du premier puits en 2015 (Marsouin), Kosmos indique que 50 millions de pieds cubes de GIIP provenant des zones cénomaniennes et albiennes de la région de BirAllah ont été supprimés.

Le puits Orca-1, qui a été foré dans une zone non encore testée d'Albian, a rencontré 36 m de gaz net dans des réservoirs d'excellente qualité, selon Kosmos.

Ce dernier juge que l'augmentation des réserves estimées fournit «des ressources plus que suffisantes pour soutenir un projet de GNL à l'échelle mondiale