4,8 millions de dollars de la BAD et de l'UA pour le Zlecaf

Roula BORHANI


Les différentes interventions en faveur du Zlecaf commence à prendre forme.

La Banque Africaine de Développement(BAD) et l'Union Africaine (UA) a enfin signé le 5 août dernier pour accorder les 4,8 millions de dollars au secrétariat du Zlecaf qui a été approuvée le 1er avril 2019 par le comité de la BAD.

Cette subvention vient sous la forme d'appui institutionnelle fait partie d'une série de démarche dans le cadre de l'accélération de la mise en œuvre de l'Accord de libre-échange, considéré comme une force majeure pour l'intégration des 55 pays et transformer son économie.

L'Union Africaine dispose actuellement d'un secrétariat intérimaire chargé de fournir la structure organisationnelle de l'organe administratif permanent, son programme de travail et les questions connexes, y compris son budget. Le sommet de Niamey a annoncé l'implantation du secrétariat du Zlecaf à Accra, au Ghana.

La zone de libre-échange continental a le potentiel d'être une force majeure d'intégration continentale et d'expansion de commerce intra-africain avec un PIB total dépassant les 2,5 milliards de dollars.

Comme nous l'avons souligné précédemment (voir article) les enjeux de l'accord du Zlecaf sont importants :

  • accroître les échanges intra-africains jusqu'à 35 milliards de dollars par an;

  • faciliter la circulation des biens, des services et des personnes à travers les frontières du continent;

  • réduire les importations de 10 milliards de dollars;

  • stimuler les exportations agricoles et industrielles de 7% et 5%. respectivement.


Andoh Mensah, représentant le Directeur du Département du développement industriel et commercial de la Banque a déclaré que : " l'accord contribuerait à stabiliser les pays africains, à permettre aux petites et moyennes entreprises de prospérer, à promouvoir l'industrialisation et à sortir des millions de personnes de la pauvreté. Si la Zlecaf est complétée par des réformes de facilitation du commerce, une réduction des barrières non tarifaires, une infrastructure améliorée et des mesures politiques visant à encourager l'emploi et les investissements du secteur privé, il stimulera la réduction de la pauvreté et le développement socio-économique en Afrique".


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