Le nouveau programme du Comesa

Roula BORHANI

le PSC nouvel outil du Comesa 


Le Marché Commun de l'Afrique Orientale et Australe (Comesa) a mis en place un comité de pilotage du projet (PSC) afin de coordonner les initiatives commerciales transfrontalières des flux commerciaux dans la région.

Le Comesa, la Communauté de l'Afrique de l'Est (CAE) et la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) ont élaboré une initiative régionale de commerce transfrontalier à petite échelle d'un montant de 15 millions d'euros et un projet de facilitation des échanges d'un million d'euros.

Les deux projets sont financés par le 11ème Fonds de développement de l'Union européenne.

Selon le Comesa, le PSC a commencé sa réunion inaugurale lundi 1er octobre 2019 à Lusaka, en Zambie.

Le PSC est composé d'experts du secrétariat du Comesa, qui seront les principaux moteurs des projets et comprendront des représentants de l'Union européenne, de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et des États membres ciblés. Ce comité vient en appui à l'Office de Promotion des PME (OPEC), à l’Office congolais de contrôle (OCC) et à la Direction générale des douanes et accises (DGDA).

Son rôle est de fournir des orientations générales en matière de politique et de stratégie sur la mise en œuvre de projets, ainsi que plusieurs autres, qui ont été supprimés et co-délégués pour différents aspects du descriptif tels que le Burundi, les Comores, Djibouti, l'Égypte, l'Éthiopie, Eswatini, le Kenya, Madagascar, le Malawi, Maurice, le Rwanda, le Soudan, l'Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe étaient présents.

M. Gakunga, responsable de la communication d'entreprise au sein du Comesaa déclaré que la mise en œuvre des deux projets devrait contribuer à augmenter les recettes des gouvernements, à renforcer la sécurité et à augmenter les revenus.

Cette initiative vise en premier lieu les petits commerçants qui représentent dans la région 30 à 40% du commerce total qui sont souvent confronté selon le responsable du Comesa à différents obstacles dont nous pouvons citer :

  • les coûts de transaction élevés;
  • les retards à la frontière;
  • les taxes élevées et les coûts de transport élevés et d''autres parmi la corruption et le harcèlement.

Le deuxième projet vise à accroître les flux commerciaux intra-régionaux de biens, de personnes et de services à des postes frontières déterminés, moyennant des coûts et des retards.

Celui-ci priorise la réduction des barrières non tarifaires, la mise en place de la zone de libre-échange numérique (DFTA), la mise en place d'une gestion coordonnée des frontières, la libéralisation du commerce des services et la libre circulation des personnes de l'Organisation Mondiale du Commerce (plus d'informations sur les Accords de libre échange de l'OMC : https://www.wto.org/french/thewto_f/whatis_f/tif_f/fact2_f.htm).

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